La Paix dans le Monde
- Diastème
- Frédéric Andrau
- Emma de Caunes
- Mathieu Morelle
- Cali
L’histoire d’un très très grand amour, singulier, effrayant, comique et bouleversant !
RÉSUMÉ :
Cinq ans avaient passé.
Puis dix, puis quinze.
Simon n’a pas revu Lucie.
Il vit en Suisse, à quelques kilomètres de la maison de Charlie Chaplin.
Simon se prépare.
Au jour où Simon et Lucie serons enfin réunis.
Il doit être prêt. Tout doit être prêt.
Le monde n’oubliera jamais ce jour.
LA PRESSE :
« Un moment sublime, une puissance rare, une émotion qui submerge. Coup de cœur du festival d’Avignon 2019. » Le Parisien
« Une écriture ciselée incarnée avec une remarquable sensibilité. » L’Humanité
« Qui serre la gorge et ouvre grand le cœur. » Le Canard Enchaîné
« Du grand art ! » WebThéâtre
« Une interprétation tout en finesse. Un spectacle poignant. » La Provence
« Courez, volez, foncez. Magique ! » L’œil d’Olivier
« Un spectacle qui fait du bien, un spectacle rare qui parlera à chacun, tout en racontant merveilleusement les méandres de l’amour fou. » Froggy’s Delight
« Un texte poétique. De toute beauté. Qui parle à tous. » Vaucluse Matin
L’AUTEUR :
Diastème se destinait à une carrière musicale avant de se retrouver journaliste à l’âge de vingt ans. Il écrit pendant quelques années dans la presse (7 à Paris, L’Autre Journal, 20 ans, Première), avant de se tourner vers la littérature, le cinéma, et le théâtre. Sa première pièce en tant qu’auteur et metteur en scène, La Nuit du thermomètre, avec Emma de Caunes et Frédéric Andrau, a été créée au CDN de Nice, avant d’être reprise au Théâtre Marigny. Suit 107 ans, toujours avec Frédéric Andrau, créée en 2004 à Avignon puis reprise au Théâtre de la Pépinière-Opéra. Puis La Tour de Pise, créée à Avignon en 2006, reprise au Théâtre de la Manufacture des Abbesses à Paris. Au Théâtre du Chêne noir, il effectue plusieurs créations : Les Justes de Camus en 2008, et sa pièce L’Amour de l’art en 2009. Son premier long-métrage, Le Bruit des gens autour, écrit avec Christophe Honoré, sort en 2008. En 2014, son film Un Français raconte l’histoire d’un skinhead d’extrême droite qui se détache peu à peu de ses idées extrêmes. Son troisième film, Juillet-août, est sorti en salle en 2016.
L’ACTEUR :
Après La Nuit du Thermomètre et 107 ans, de Diastème, Frédéric Andrau reprend son rôle de Simon dans la dernière partie de cette trilogie. Au théâtre, il a joué différents auteurs, comme : Jean Leroy, Apollinaire et Mireille Havet, mis en scène par Margot Abascal ; Lydie Salvayre, mis en scène par Jeanne Mathis ; Michael Cohen par Tristan Petit Girard ; Mohamed Kacimi par Isabelle Starkier ; Stephen Zweig par Christophe Lidon ; Diderot par Nicolas Vaude, et Reuzeau par lui-même. Il a été nominé aux Molières 2003. Au cinéma et à la télévision, il a travaillé avec Alain Berliner, Edwin Bailly, Diastème, Olivier Guignard, Marion Vernoux, Kristina Buozite, Mona Achache, Abhigyan et Abhiyan, Anthony Byrne, Park Kwang-Su, Karim Dridi, Sandrine Rey, Marcel Gisler, Bruno Gantillon, Didier Le Pêcheur, Stéphane Kurc, Denis Granier-Deferre.
NOTE DE L’AUTEUR :
La Paix dans le Monde se déroule sur plusieurs années, c’est un voyage, c’est une vie. L’histoire d’un garçon amoureux, amoureux fou, de la même fille, depuis toujours. Sens littéral du terme : un garçon jugé fou, qui a fait des folies, même si aujourd’hui c’est un homme, et qu’il n’a pas revu son amoureuse depuis quinze ans. « Interdiction d’approcher » cela s’appelle. Il continue pourtant de vivre et de converser avec elle, comme si de rien n’était. Pas l’histoire d’une sombre obsession, non, l’histoire d’un très très grand amour, singulier, effrayant, comique et bouleversant.
C’est ce récit, parfois picaresque, parfois très intime, et c’est ce cœur battant, cet amour fou, que mon regard – aidé par six artistes, qui me sont si chers – devra mettre en lumière pour émouvoir, éblouir et, le plus sincèrement du monde, toucher le spectateur.
Le théâtre intérieur de Simon est très riche, heurté, violent, joyeux, peuplé de souvenirs et de fantômes. Lorsque la pièce démarre, il vit comme un ermite, loin des folies du monde, dans le dénuement le plus total, une ascèse volontaire qui calme son esprit.
Simon vit sur un fil qu’il s’est lui-même tissé, des habitudes et des repères, des horaires, un jour après l’autre, comme disent les alcooliques. Garder ses monstres à distance, leur parler pour les endormir, les assoupir, faute de pouvoir véritablement les dompter.
Il est conscient de cette folie, il se connaît, ses années d’internement, le travail avec son psychiatre, Walter, lui ont ouvert les yeux. C’est un être qui se sait différent, et qui, au fil de ces années, grâce aux exercices qu’on lui a appris à faire, arrive enfin à se contrôler. Garder la distance est un travail de chaque instant.
La mise en scène doit révéler la singularité de Simon, son humour et sa flamboyance, sa vision éclairée du monde, et son amour indéfectible pour Lucie.
Images : Vanessa Filho
Lumière : Stéphane Baquet
Décor : Alban Ho Van
Costumes : Frédéeric Cambier
Avec le soutien du Département du Val-de-Marne et de la SPEDIDAM
Coproductions
Cie du Refuge / Mes Scènes Arts / La Guérétoise de spectacle / Scène conventionnée de Guéret Fontenay-en-Scènes à Fontenay-sous-Bois / Théâtre Montansier à Versailles / Ondes Alpha
Mécénat
Longsen
Soutiens
Artéphile / La ligue de l’enseignement / Fédération de Paris Athénée / Le Petit Théâtre de Rueil/ Espace Saint-Exupéry à Franconville/ Théâtre La Luna à Avignon