Truffaut Correspondance
- David Nathanson, Antoine Ouvrard ou Pierre Courriol (piano)
- Judith d'Aleazzo, David Nathanson
- François Truffaut
Résumé :
Truffaut – Correspondance est un spectacle impressionniste. Pas une biographie théâtrale, mais un portrait en creux du cinéaste qui s’exprime par petites touches à travers un choix de lettres éminemment subjectif pour dire ce qui, chez lui, nous bouleverse et nous remue. Traverser la correspondance de François Truffaut, c’est parler de l’enfance (beaucoup), du cinéma (un peu) et surtout de ce qui nous construit et fait de nous des humains pétris de contradiction. Il faut dire et entendre Truffaut pour se rendre compte à quel point, l’homme est auteur autant que cinéaste. Et parce que la musique est essentielle dans son œuvre, elle est au plateau en permanence, avec un piano tantôt discret, tantôt sur le devant de la scène mais toujours en conversation avec le comédien. « Truffaut – Correspondance », c’est « notre » Truffaut, celui qui nous parle, celui qui raconte une époque, un homme et au final un peu du monde qui nous entoure.
La Presse :
« Un beau moment entre émotion et cinéphilie. Pas besoin de connaître par cœur les films de François Truffaut pour apprécier ce joli spectacle qui met en scène la lecture de lettres du réalisateur des « 400 Coups ». (…) David Nathanson, qui cosigne la mise en scène avec Judith d’Aleazzo et prête sa voix à Truffaut, en restitue le sel à travers ces lettres, qui semblent faites pour l’oral : pleines d’esprit, évidemment cinéphiles en diable, militantes quelquefois. » L’OBS, par Thierry Noisette
« L’interprétation de David Nathanson est incarnée sans jamais être « jouée » : c’est une déclaration d’amour de l’interprète à un homme qu’il admire. Ce faisant, il s’est abandonné aux mains de sa metteuse en scène, qui l’a dirigé finement avec justesse et précision. Nathanson ne joue jamais François Truffaut, il incarne une force de vie étonnante, la force d’une résilience longue et patiente. » CULTURETOPS
« Truffaut correspondance est un spectacle subtil qui déjoue avec finesse les codes d’un traditionnel récit de vie mais aussi ceux d’une lecture en fauteuil. Si David Nathanson ne prétend pas être Truffaut, son charisme et la force de son jeu nous entraînent rapidement dans l’univers désenchanté du cinéaste éprouvé par de nombreuses accidents de vie qui ont contribué à former une personnalité forte. Son interprétation nous convainc avec aisance de cette sensibilité bouleversante de Truffaut qui transparaît à travers ses films. Truffaut correspondance est un spectacle passionnant de haute qualité dramaturgique. » Théâtre & Co
« Le comédien adopte le ton juste, la délicatesse qui s’impose pour l’époque révolue qu’il admire, celle de ses parents manifestement, où écrire des lettres était un exercice littéraire, « Je ne peux me passer d’écrire, dit Truffaut, (…) je Sévigne, nous Sévignons (…) j’écris 5 lettres par jour ». » Double Marge par Sylvie Boursier
« Ses correspondances mises en scène par Judith d’Aleazzo et David Nathanson permettent de retrouver le cinéaste témoin de son époque. (…) En l’incarnant, sans s’essayer à une ressemblance vaine, David Nathanson trace un lien entre le présent et cette époque. » L’Humanité par Gérald Rossi
« Félicitations à David Nathanson et sa compagnie d’avoir ainsi su susciter un regain d’intérêt pour cette correspondance qu’il aura réussi à transplanter sur la scène en éveillant l’attention, l’admiration et l’émotion du public. » Theothea.com
« Pari osé et difficile que de théâtraliser des textes qui, à l’origine, ne sont pas faits pour cela. David Nathanson a parfaitement maîtrisé le sujet. Son Truffaut – Correspondance est un hommage à un grand Monsieur qui marqua son époque et le cinéma. […] Avec la complicité de Judith d’Aleazzo, David Nathanson a su mettre en vie et en espace le texte. Comme la scénographie de Samuel Poncet est belle. On se retrouve plongé dans l’ambiance d’un fou du 7e art. […] Car Truffaut, incarné avec une belle distanciation par Nathanson, n’est pas seul sur scène, le pianiste, Antoine Ouvrad en alternance avec Pierre Courriol, lui répondent, faisant résonner les musiques de ses films. Alors, on se laisse bercer par les mots et les notes, plongeant dans ce film en couleur où chacun trouvera son compte et surtout une grande envie de replonger dans les films de François Truffaut. » L’Œil d’Olivier par Marie-Céline Nivière
« Livres, documentaires, bandes dessinées, expositions, pièces de théâtre, les productions artistiques autour de François Truffaut abondent. Truffaut cinéaste, Truffaut critique de films, Truffaut et les femmes, Truffaut et la nouvelle vague… C’est l’angle de l’écriture qu’ont choisi Judith d’Aleazzo et David Nathanson pour leur spectacle Truffaut correspondance. Un point de vue littéraire dont le matériau est une sélection de lettres écrites par le cinéaste. Ce spectacle réjouissant, plutôt pour les initiés, a fait ses débuts en Décembre à la Manufacture des Abbesses. » M de Montmartre
« L’interprétation de David Nathanson est vivifiante. Il réussit à donner vie aux lettres sans artifice ni exagération. Il se fait interprète de ces lettres tour à tour pleine de passion, de joie ou de colère. La musique n’est pas en reste avec, pour partenaire de jeu, les airs de piano composés par Antoine Ouvrard. Cette musique qui a une place particulière dans la vie de Truffaut et qui viendra souligner les propos partagés tout au long de la pièce. Comme pendant un instant suspendu, il a été très agréable de découvrir l’univers et la personnalité de François Truffaut dans le spectacle Truffaut Correspondance. » Etat-critique.com par Rebecca Bory
« La compagnie Les Ailes de Clarence reprend habillement les lettres de François Truffaut et les met en scène dans Truffaut Correspondance. Elle nous rend témoins et complices de cette intimité, à la redécouverte de l’homme, de sa vie et de son œuvre. […] On tourne dans les mots du cinéaste, le comédien percute les phrases brillamment et fait un bel hommage à François Truffaut. » Toute La Culture par Margot Wallemme
« Le spectacle, avec le concours de Judith D’Aleazzo à la mise en scène et de Julie Lola Lanteri pour les lumières parfaites, enchaîne les lettres drôles ou bouleversantes. Truffaut pouvait aussi avoir la dent dure comme le montrent certaines lettres dont celle écrite à Jean-Luc Godard. On se régale de ces bijoux épistolaires que David Nathanson délivre avec perfection. Un magnifique hommage au cinéaste et un spectacle essentiel, aussi fin qu’intelligent. » Froggy’s Delight par Nicolas Arnstam
L’EQUIPE :
AUTEUR – François Truffaut : Critique aux « Cahiers du Cinéma » puis auteur et réalisateur de film de 1958 à 1984
COMEDIEN ET CO-METTEUR EN SCENE – David Nathanson :
Il se forme au théâtre au Cours Florent, en suivant notamment les cours d’Isabelle Nanty et Philippe Berling. Dès sa sortie de l’école, il met en scène une pièce de Catherine Anne « Tita-Lou », qui se jouera deux mois à Paris avec Anne Marivin et Pétronille de Saint-Rapt.
En parallèle à son activité de metteur en scène et de comédien, il devient professeur de théâtre dans plusieurs structures et monte avec ses élèves des spectacles qu’il écrit pour eux.
Après avoir beaucoup joué pour d’autres compagnies, il s’attaque en 2013 à l’adaptation du roman « Le Nazi et le Barbier » d’Edgar Hilsenrath et confie la mise en scène à Tatiana Werner. Le spectacle est créé au sein de la compagnie Les Ailes de Clarence d’abord à Paris, puis au Festival d’Avignon et en tournée (plus de 250 représentations à ce jour).
À cette même période, il tient un blog « Du pont sur les planches » pour le journal Libération (le blog courra de 2013 à 2015).
En 2015, il enchaîne avec un deuxième seul-en-scène : l’adaptation du récit d’Emmanuel Carrère « D’autres vies que la mienne ». Là encore, création à Paris, puis Avignon, puis tournée…
Après avoir beaucoup tourné deux spectacles jeune public, « Les Fables de La Fontaine » avec William Mesguisch et « Ils vécurent enfants » de Ben Herbert Larue, il décide d’écrire pour Les Ailes de Clarence son premier spectacle pour enfants : « L’écorce des rêves », qui sera joué en 2016 et 2017 à Paris et Avignon et qui tourne actuellement dans toute la France.
Par ailleurs, il écrit parfois pour la télévision et le cinéma, notamment le court-métrage « Amor, Maman » réalisé en 2018 avec Roland Menou, avec qui il travaille actuellement sur l’écriture d’un long-métrage.
CO-METTEUSE EN SCENE – Judith d’Aleazzo :
Formée au Cours Simon, comédienne et metteuse en scène, elle intègre les Tréteaux de France enjanvier 2014 autour de la création du « Faiseur » de Balzac, mis en scène par RobinRenucci. Devenue membre de la troupe, elle joue sous la direction de Mathieu Roy, Laurent Guttman et Robin Renucci dans « Les feuilletons de la décentralisationthéâtrale » au Théâtre du Vieux-Colombier et en itinérance, mais aussi « Les Valsesdes Tréteaux de France » sur des textes de Louise Doutreligne, Simon Grangeat,Eddy Palaro, Joséphine Chaffin.
Elle met en espace « Carnivores » d’Alexandre Badea et met en scène « Molière dans le placard » de Nadine Damon, la deuxième journée du « Soulier de Satin » de PaulClaudel, dans le cadre de l’intégrale donnée en partenariat avec les Tréteaux de France et l’Hexagone-ScèneNationale de Meylan.
Puis, elle joue dans la nouvelle création des Tréteaux « La guerre des Salamandres » de Karel Capek, dans une mise en scène de Robin Renucci et « Céleste gronde » de Joséphine Chaffin, mise en scène par Nadine Darmon et Marilyne Fontaine.
En dehors des Tréteaux de France, elle met en scène « Reggiani par Éric Laugérias », à Avignon et en tournée tout en signant l’adaptation de la correspondance d’Alexandre Vialatte et Jean Dubuffet au Festival de la correspondance de Grignan.
PIANISTE – Antoine Ouvrard :
Antoine Ouvrard se forme dans les Conservatoires Supérieurs de Paris et Lyon. Passionné de musique contemporaine, il est marqué par l’enseignement de Florent Boffard, spécialiste de ce répertoire. Il est invité à se produire lors de manifestations axées sur la musique contemporaine (Festival Messiaen au Pays de la Meije, Musica Nova Helsinki) et est membre de l’ensemble Atmusica de Tours. Grand Prix Alain Marinaro au Concours international de Collioure en 2016 et lauréat du Concours Gabriel Fauré, il a une affection particulière pour la musique française.
Investi dans la transmission du patrimoine musical, il enseigne l’accompagnement au Conservatoire de Nancy. Antoine Ouvrard cherche à créer des passerelles entre musique et théâtre. Il collabore régulièrement avec les compagnies Temporalia (« Irma la douce », « Songe d’une nuit d’été »), Opéra du Jour (« Bastien et Bastienne ») et La Compagnie du JAB (« Offenbach’ademy »). Membre de la compagnie Lemon Fracas, il joue le rôle du chapelier fou dans le spectacle musical « D’une Alice à l’autre », à la Comédie Nation en 2017.
Il a également un intérêt pour la chanson française : il crée un spectacle en solo autour des chansons de Boris Vian intitulé « J’m’appelle Patrick mais on dit Bob ».
PIANISTE – Pierre Courriol :
Pierre Courriol a étudié l’alto au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, où il obtient son diplôme national supérieur professionnel de musicien (DNSPM) en 2019 et son diplôme de deuxième cycle supérieur d’Alto en 2021.
Il manifeste très tôt un intérêt particulier pour les musiques d’ensemble et s’attache à axer sa pratique instrumentale sur la musique de chambre et l’orchestre. Il participe ainsi à la formation de divers ensembles comme le Quatuor Thalia avec lequel il se produit dans des lieux tels que la Salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris ou encore devant le Panthéon lors de la cérémonie d’hommage national rendu à Simone et Antoine Veil. Il est également amené à travailler régulièrement au sein d’orchestres professionnels comme l’Orchestre de Chambre de Paris ou l’Orchestre de Pau Pays de Béarn. Parallèlement à sa pratique instrumentale, Pierre développe un goût prononcé pour la composition et cosigne en 2019 et en 2020 avec Louis Ouvrard-Arnaud la musique originale de deux pièces de théâtres en collaboration avec la Compagnie Aile de Corbeau : Candy Circus où les Abominables marchands de rêves et La Princesse de Rien du Tout.
Scénographie : Samuel Poncet
Lumières : Julie-Lola Lantéri et Erwan Temple
Photos : © luca lomazzi/voyez-vous
Avec le soutien des Tréteaux de France, de la Manekine, de la Région Hauts de France et de la Drac Hauts de France.