Tout sur le rouge
- Elise Thiébaut
- Aline Stinus
- Caroline Sahuquet
Résumé
Après Ceci est mon sang, petite histoire des règles, de celles qui les ont et de ceux qui les font (Ed. La Découverte) et Les Règles, quelle aventure ! (Ed. La ville brûle), Élise Thiébaut poursuit au théâtre son exploration des tabous prétendument féminins avec Tout sur le rouge. Car au fond… Qui sait ce qu’est une femme ? Est-ce avoir un utérus, un vagin, une vulve, un clitoris ? Est-ce se faire appeler Madame, Mademoiselle, Maman ou sale pute ? Est-ce perdre son pucelage ? Est-ce avoir un orgasme, mettre au monde un enfant, prendre soin des autres et travailler gratuitement ? Est-ce faire des bons petits plats ? Est-ce jeter des sorts ? Ou est-ce simplement avoir un corps ? Des ménarches (les premières règles) à la ménopause, en passant par la maternité et l’avortement, les violences gynécologiques ou les violences sexuelles, le spectacle explore à travers le cycle menstruel, les grandes étapes de la vie, avec humour mais aussi poésie. Bienvenue dans la matrice et vive la révolution menstruelle !
LA presse
« Aline Stinus est époustouflante, d’une énergie incroyable, elle est ce rouge, cette force qui émane des femmes là où l’on ne s’y attend pas. Elle maitrise complétement le texte et joue aussi bien avec son corps qu’avec les mots. » DESTINATION LIVE
« Le texte est particulièrement réussi, portée avec fougue par Aline Stinus… La comédienne ne fait pas que raconter les étapes de la vie d’une femme, un travail remarquable sur le corps a été ici réalisé, et les postures, les mouvements disent parfois plus que les mots. » THEATRES.COM
» Aline Stinus dessine par petites touches incisives ce qui fait que les filles, à défaut de naître, deviennent femmes… le tout avec pédagogie, drôlerie, beaucoup d’esprit et (parce qu’il le faut tant que des Adèle devront se battre contre des Roman) colère juste ! » LA REVUE DU SPECTACLE
« C’est une première du genre : une pièce de théâtre entièrement consacrée au sujet des menstruations… L’occasion de revenir sur les artistes qui s’y sont intéressés, ou plutôt intéressées puisqu’il s’agit essentiellement des femmes… » 20 MINUTES
« Une pièce gaiement féministe dans laquelle la colère s’exprime avec finesse, élégance et profondeur. L’actrice Aline Stinus donne corps à ce texte avec fougue sur une mise en scène endiablée de Caroline Sahuquet. » VIVA
« Elise THIEBAUT qui n’a pas la langue dans sa poche promène sa plume couleur chair et sang féminin surlignant quelques événements choquants, notamment l’attentat de Charlie Hebdo, l’affaire Epstein. Il s’agit bien de sortir du puits un visage de femme décomplexée et libre. » THEATRE AU VENT »
« Avec son œuvre, Élise Thiébaut signe une ode à la beauté féminine, sous toutes ses « coutures », au sens propre comme au sens figuré d’ailleurs. Grâce à une bonne dose d’humour et de poésie, Aline Stinus assume seule sur scène cet hymne au féminisme, à l’amour de soi et de son corps. » SORTIZ
L’Autrice
Elise Thiébaut est née en 1962, avec les accords d’Evian. Dès l’âge de 20 ans, elle commence à écrire des livres pour la jeunesse, des nouvelles, dont le recueil Le Guide pratique de l’apocalypse (Ed. Quintette) adapté à la scène par Alex Lutz et interprété par Aline Stinus en 2003.
Elle a co-écrit des scénarios de spectacles pyrotechniques monumentaux avec le Groupe F à Versailles : La Face cachée du soleil (2007-2008), Cyrano et les empires du soleil d’après l’œuvre de Cyrano de Bergerac (2009), puis Le Roi de feu (2015, 2016, 2017). Au Pont du Gard, elle participe à deux spectacles : Lux Populi (2009) et Les Mondes magiques (2015).
En raison d’un misérable sens de l’orientation, elle est aussi devenue signaléticienne. C’est pourquoi elle a durant des années hanté les salles du musée du Louvre, du musée du Quai Branly ou encore de la Bibliothèque nationale… Elle a enfin signé dans le métro parisien plusieurs centaines de panneaux qui, depuis 2000, racontent l’histoire des stations et les dessous de la capitale. Après avoir travaillé comme journaliste pour des collectivités territoriales, elle est aujourd’hui autrice à plein temps.
Elle a publié en 2017 Ceci est mon sang, petite histoire des règles, de celles qui les ont et de ceux qui les font (Ed. La Découverte), traduit dans six pays, puis Les règles, quelle aventure (Ed. La ville brûle), destiné au jeune public, traduit dans trois pays.
En septembre 2019, elle publie un récit graphique avec Edmond Baudoin, Les fantômes de l’Internationale (Ed. La ville brûle) et un essai sur le thème de l’ADN et de l’identité Mes ancêtres les Gauloises, une autobiographie de la France (Ed. La Découverte).
Depuis 20 ans, elle écrit un roman d’auto(science)fiction qu’elle terminera peut-être un jour : « J’ai épousé une féministe ».
Le reste du temps, elle a une vie normale.
La comédienne
Aline Stinus débute sa formation théâtrale aux ateliers du Théâtre Jeune public de Strasbourg. Puis en parallèle de ses études universitaires en histoire de l’art et d’archéologie, elle participe à une série de stages au sein de plusieurs Centres Dramatiques Nationaux avant d’intégrer l’école internationale Jacques Lecoq à Paris.
Au théâtre, elle travaille notamment sous la direction de Michel Massé dans Ça le désordre spectacle créé par la Compagnie 4 Litres 12 et coréalisé par le Théâtre du rond-point.
Elle a également collaboré avec Alex Lutz en interprétant certaines de ses pièces comme Votre partition, jeune homme ! et il la dirige aussi dans une adaptation pour la scène d’un recueil de nouvelles intitulé Le guide pratique de l’apocalypse d’Élise Thiébaut.
Après avoir suivi les ateliers de la Royal Clown’s compagnie elle crée son spectacle Décorum ou l’art de sauver la mise, seule en scène burlesque mis en scène par Karelle Prugnaud, qui s’est joué au Ciné 13 théâtre, au Théâtre du temps, au Théâtre Clavel, au Fundamental Monodrama Festival du Luxembourg, à Confluences à Paris pour le festival Péril Jeune, puis à la Halle aux cuirs du Parc de la Vilette où elle a été invitée à poursuivre sa démarche autour de la représentation du corps féminin dans le cadre d’une résidence d’artiste.
La metteuSE en scène
Caroline Sahuquet commence le théâtre très jeune au conservatoire municipal de Saint-Maurice. Après avoir étudié à la fac (Licence d’études théâtrales) et dans une école privée (Studio 34) elle fait de nombreux stages tout au long de son parcours avec notamment Gerard Gallego, Catherine Anne, Philippe Calvario …
Elle obtient un diplôme d’état d’enseignement du théâtre en 2010. Elle créé la compagnie Mi-fugue Mi-raison en 2002 avec Alice Luce. Elle co-écrit et joue Les Chagrins Blancs avec Stéphanie Colonna, Alexandra Galibert, Barbara Grau et mis scène par Justine Heynemann, Matthieu(x) qu’elle écrit et met en scène créé au Vingtième Théâtre puis au Ciné 13 (meilleur spectacle – p’tits Molières 2016).
Elle se partage aussi entre la scène, l’enseignement (théâtre et développement personnel pour les publics prioritaires – Mairie de Paris), la mise en scène le doublage, et l’écriture.
Parce que soulever les tabous dans la joie et l’humour c’est son dada, à la rentrée 2019 elle reprend Speculum avec Flore Grimaud et Delphine Biard en collaboration avec la compagnie Le Troupeau dans le Crâne ici à la Manufacture des abbesses et en tournée. Mais aussi Al écrit par Alain Lagneau son premier spectacle qui traite de l’alcool et des addictions – et participe à la mise en scène de En Corps de Chantal Dervieux qui traite lui de boulimie et de la prostitution. Avec les collectives elle organise un festival féministe au printemps 2020 au Théâtre Lepic.