Pas exactement l’amour
- Lucas Bottini, Jordan Brandao Rodrigues, Juliette Ramirez, Mathilde Salmon, Alice Serfati
- Florence Le Corre
- Arnaud Cathrine
RESUME:
Dans une unité psychiatrique, un cercle de parole réunit une psychologue et trois patients et patientes, rejoints bientôt par un visiteur, semble-t-il égaré. La parole se libère ou s’altère. Point commun de ces rescapés ? L’amour. Enfin, pas exactement. La souffrance de l’abandon, de la trahison, du mépris, l’amour fou. Fous d’amour ? Pour superviser la séance, une psychologue en plein deuil qui tente de gouverner ce canot de sauvetage. Sans gouvernail, donc.
Finalement, celui qui ne faisait que passer prendra place et prendra la place des fantômes des uns et des autres pour les aider à rejoindre la rive. Mêlant la gravité et l’humour, Arnaud Cathrine signe une adaptation délicate où se dévoile et se dérobe l’âme humaine dans sa grandeur et dans ses failles.
LA PRESSE PARLE DE LA PIECE :
« Pas exactement l’amour à La manufacture des Abbesses : sur un texte puissant d’Arnaud Cathrine, une pièce qui donnera à ceux qui sont enfermés dans les restes d’un amour impossible une lueur d’espoir, celui de pouvoir avancer » Je n’ai qu’une vie, des émotions à partager
« Ah ! L’Amour ! Avec un A si grand qu’on n’en finit pas d’en disséquer les ressorts, les codes, les méandres et les variations. Après l’adaptation par l’auteur, il en est ressorti une pièce où ces moments post-séparations, post-amour s’imbriquent, s’entremêlent, s’enchevêtrent de façon on ne peut plus intelligente et subtile. […] Cette heure passe décidément trop vite ! Je vous conseille vivement ce spectacle qui décrit si-bien les affres contemporain de la passion. » De la cour au jardin, Rédigé par Yves POEY et publié depuis Overblog
« Le texte d’Arnaud Cathrine est puissant, la mise en scène de Florence Le Corre fluide et agile. Fabriqué autour de long monologues exigeants, la pièce à la distribution contrastée nous fait découvrir les talents de Lucas Bottini et d’Alice Serfati. Une pièce à voir sur l’amour et sur l’espoir. » David Rofé-Sarfati, Toute La Culture
LA PRESSE PARLE DU LIVRE :
«Arnaud Cathrine, puissant écrivain de la fragilité.» Raphaëlle Leyris, Le Monde des livres
« Pas exactement l’amour, mais exactement le livre qu’on attendait d’Arnaud Cathrine. » Jérôme Garcin, L’Obs
« Du grand art. » Delphine Peras, L’Express
« Arnaud Cathrine est un styliste. » Myriam Perfetti, Marianne
« Arnaud Cathrine, c’est une voix à nulle autre pareille. » Bruno Corty, Le Figaro littéraire
« Un texte amoureux de l’amour avec toutes ses contradictions, ses folies. Sa désespérance et son enivrement. Exactement un livre passionné. » André Rollin, Le Canard enchaîné
L’AUTEUR :
ARNAUD CATHRINE : Né dans la Nièvre en 1973, Arnaud Cathrine a fait des études de lettres modernes et d’anglais à Paris. Plongé dans la musique pendant son adolescence (piano et chant que lui enseigne son grand père organiste et facteur d’orgue), il commence à écrire à l’âge de quinze ans : des nouvelles et beaucoup de romans interrompus à la fin du premier chapitre. Il publie son premier livre, Les Yeux secs, en 1998 aux Editions Verticales. Il a 23 ans. Depuis, il a fait paraître une trentaine de romans. D’une part en littérature générale : Sweet home, La disparition de Richard Taylor, Les garçons perdus, Je ne retrouve personne, Pas exactement l’amour (Prix de la nouvelle de l’Académie Française) ainsi qu’un essai sur ses livres de chevet : Nos vies romancées. D’autre part en littérature jeunesse : Je suis un garçon, Je suis la honte de la famille, Je suis l’idole de mon père… Dernièrement, il a publié dans la collection R des Éditions Robert Laffont les une série en trois tomes pour jeunes adultes – À la place du cœur – ayant trait à l’expérience des attentats de 2015. En dehors de ce sillon principal, Arnaud Cathrine aime tout particulièrement ouvrir le champ d’exploration de l’écriture : il a adapté son roman La Route de Midland pour le cinéma avec Eric Caravaca (sorti en 2004 sous le titre Le Passager avec Julie Depardieu) ainsi que Je ne retrouve personne, diffusé sur Arte en 2015 sous le titre Neuf jours en hiver (réalisation : Alain Tasma). Il a co-écrit avec Eric Caravaca le documentaire « Carré » (Sélection officielle de Cannes 2017 et nommé aux Césars 2018). Il est conseiller littéraire pour trois festivals : « Les Correspondances de Manosque » (depuis près de 17 ans), « Tandem » (Nevers), « Les émancipéés » (Vannes), ainsi que pour la Maison de la Poésie (Paris). Et puis il y a l’expérience de la scène. En 2008, Frère animal fut un roman co-chanté et co-écrit avec Florent Marchet (livre/album aux Editions Verticales). La transcription scénique a réuni les deux compères, ainsi que Valérie Leulliot (Autour de Lucie) et Nicolas Martel (Las Sondas Marteles). Frère animal s’est produit à Paris au Café de la Danse, aux Bouffes du Nord et à l’Européen ainsi qu’en province pendant trois ans. En 2013, Arnaud Cathrine a joué au côté de Nathalie Richard dans l’adaptation scénique de son livre Le journal intime de Benjamin Lorca, mise en scène par Ninon Brétécher (104 et Théâtre Monfort). En 2015, il a écrit un spectacle interprété par Anna Mouglalis et mis en scène par la même Ninon Brétécher : Sérénades. Octobre 2016 : le deuxième volet de l’aventure Frère animal paraît chez Pias, sous forme d’album cette fois. Après les Francofolies de La Rochelle, La Philharmonie de Paris et le Trianon (le groupe est accompagné pour l’occasion par Bernard Lavilliers et Jeanne Cherhal), le spectacle a tournée dans toute la France. Arnaud Cathrine publiera son prochain livre en mars 2019 aux Éditions Verticales / Gallimard. Il part en tournée avec Vincent Dedienne pour Fou de Vincent d’Hervé Guibert, et prépare avec Florence Le Corre l’adaptation théâtrale de son recueil Pas exactement l’amour. Il aura tout le temps de se reposer quand il sera mort.
mise en scène :
FLORENCE LE CORRE : Comédienne, metteuse en scène et auteure-adaptatrice. C’est par le cinéma et le film « Bête noire » de Frédéric Sabouraud (Les Cahiers du Cinéma) que tout commence alors qu’elle a 14 ans. Mais c’est finalement la scène qui l’attire plus que tout. Elle se forme donc très tôt aux arts de la scène : théâtre, chant et danse. Elle fréquente avec un égal bonheur les répertoires classiques et contemporains: parmi les moments marquants, elle sera en 2004 sur la scène du Rond-Point dans « Si Camille me voyait » de Roland Dubillard mes de Maria Machado, en 2014 dans « Marie Tudor » mes de Philippe Calvario. Depuis 2012, elle travaille en collaboration avec le metteur en scène Philippe Person. Elle sera Garance dans l’adaptation signée Philippe Honoré des « Enfants du Paradis » de Prévert, Célestine dans « Le journal d’une femme de chambre » d’Octave Mirbeau. En 2016/2019 elle joue Nora dans « Une maison de poupée » d’Ibsen, qui affichera complet au Théâtre du Lucernaire à Paris puis lors du festival d’Avignon. Enfin, elle est Nina, dans « La mouette » de Tchekhov, création au théâtre du Balcon à Avignon en 2018 et actuellement en tournée. Elle met en scène en 2003 « Je me souviens (plus ou moins) » au Théâtre de la Vieille Grille à Paris, « Le Dindon » et « Le songe d’une nuit d’été » en collaboration avec Philippe Person, au Théâtre du Lucernaire en 2017 et 2018. En 2017, elle signe aussi la mise en scène de « Quadrille » de Sacha Guitry qui se jouera au Théâtre du Funambule à Paris puis en tournée. Elle prépare actuellement la co-mise en scène du « Bourgeois gentilhomme », de Molière qui se jouera à partir du 12 juin 2019 au Théâtre du Lucernaire.
Depuis 2001, elle travaille régulièrement pour Radio France et particulièrement pour France Culture, à la fois comme interprète et comme adaptatrice. « Ceci est mon journal », lecture croisée du « Journal » d’Hélène Berr et d’« Une vie bouleversée » d’Etty Hillesum en 15 épisodes, réalisée par Etienne Vallès, est sélectionnée dans les « 50 meilleures émissions de la chaîne » pour les 50 ans de France Culture. Sa production du « Monde d’hier » de Stefan Zweig en 2013 est un record d’écoute. Elle signe pour le théâtre l’adaptation et la traduction du « Marchand de Venise » de Shakespeare pour la Compagnie 13, et les réécritures de conte tel que « Boucle d’or, une étrange affaire » mes d’Isabelle Hazaël ou « Peau d’âne : on n’épouse pas son papa » mes de Pénélope Lucbert. Depuis 2015, elle est conseillère pédagogique et intervenante à l’Ecole d’Art Dramatique du Lucernaire.
LES ACTEURS :
LUCAS BOTTINI : Après une formation à l’école d’art dramatique du Lucernaire, il se spécialise dans le mime à l’école internationale du mime corporel dramatique. Il joue dans « Le Dindon » de Feydeau puis sera le Puck du « Songe d’une nuit d’été » de Shakespeare dans la mise en scène de Philippe Person et Florence Le Corre au Théâtre du Lucernaire. On le voit aussi dans plusieurs courts métrages dont « Je suis un prix » (Nikon Film Festival). Il prête régulièrement sa voix pour du doublage de films.
JORDAN BRANDAO RODRIGUES : Il commence sa formation d’acteur au cours Florent et lors de stages intensifs en anglais sur la technique Meisner dirigés par Anthony Montes, Mark Pellegrino («Lost», «Supernatural», etc…) et Tracy Pellegrino à la Paris Film Academy. Il décide alors d’intégrer la toute nouvelle école du Lucernaire. Il co-écrit un court-métrage en 2015 dans lequel il joue le premier rôle : «H&J» réalisé par Mae Ferron. Il joue les rôles d’Obéron et de Thésée dans «Le Songe d’une nuit d’été» mis en scène par Florence Le Corre et Philippe Person. Il a joué dans le court-métrage «Aussi Fort Que Tu Peux» de Mathieu Morel (Festival Chéris Chéries), ainsi que dans «Une Balade Dans La Nuit» de Johan Gayraud.
MATHILDE SALMON : Mathilde découvre les planches au Théo Théâtre à 16 ans et se passionne pour le théâtre de l’absurde. Elle pratique en parallèle la gymnastique artistique et le chant. Après un Master en Etudes internationales à la Sorbonne Nouvelle, elle virevolte entre engagements associatifs, enseignement et voyages à l’étranger. A son retour, elle intègre le cours Sauton en 2017, puis la 4ème promotion de l’école de théâtre du Lucernaire en 2018. Simultanément, elle effectue une année de coaching avec Brigitte Caracache. Elle se produit dans une création de Mickaël Delis et dans Les débutantes, de Christophe Honoré, mis en scène par Philippe Calvario. Elle intègre la compagnie Pas exactement l’amour, ainsi que Les captifs avec laquelle elle travaille sur de nombreux projets (Tunkuska2029, Terre-Terre, On ne peut pas mourir de solitude…). Enfin, elle monte la toute jeune compagnie Les Hauts Célestes, suite à l’écriture de sa première pièce (actuellement en création).
JULIETTE RAMIREZ : Après un passage au cours Florent, elle se forme à l’école l’art dramatique du Lucernaire. Au cinéma, on l’a vue dans « La position d’Andromaque » d’Erick Malabry ou dans « Je suis un cadeau » d’Alias Issa lors du Nikon Film Festival 2018. A la télévision, elle participe au Woop sur C8. Au théâtre, elle est Titania dans « Le songe d’une nuit d’été » de Shakespeare, mes Philippe Person et Florence Le Corre.
ALICE SERFATI : Après un baccalauréat théâtre au lycée Lamartine, elle s’inscrit à la Sorbonne Nouvelle en double licence Théâtre et Cinéma. Elle poursuit sa formation aux cours Blanche Salant puis à l’Ecole d’Art Dramatique du Théâtre du Lucernaire. Parallèlement, elle se forme à l’Actor Studio grâce à plusieurs stages en anglais avec Jack Waltzer et au doublage à l’Institut des Métiers du Doublage et de l’Audiovisuel. En 2018, elle assiste le metteur en scène Stephan Barri sur la pièce Marie Octobre au théâtre de Ménilmontant. En 2019 elle joue Hermia dans Le songe d’une nuit d’été mis en scène par Florence Le Corre et Philippe Person. A la suite de ce spectacle, elle participe à la création de la compagnie Pas Exactement l’Amour avec plusieurs de ses camarades de jeu. En 2020, elle anime des ateliers théâtre avec des enfants de 5 à 10 ans. Elle fonde la même année, la compagnie Callisto basée en Corse avec Ferdinand Régent Chappey pour leur première création ensemble : Quand viendra la vague d’Alice Zeniter.
VINCENT BLOT : Après une formation à l’école des arts appliqués à Olivier de Serres et un diplôme de scénographe de l’école de la Rue Blanche en 1998, Vincent Blot créé et réalise des décors et des accessoires sur mesure auprès de diverses compagnies. Parallèlement il réalise des illustrations pour des livres et revues de théâtre pour la jeunesse (Atelier théâtre / Compagnie Picrokole). Depuis 2001 il travaille au côté de la créatrice Marianne Guély et intègre son Studio en 2012 en tant que chef de projets scénographie pour les grandes marques de luxe en France et à l’international. À partir de 2001 et jusqu’à aujourd’hui, il accompagne la Compagnie Philippe Person dans toutes ses créations.