La Tour de Pise
- Diastème
- Karine Dedeurwaerder
- Fanny Soler
- Miguel Acoulon
- Jacques Gaffet & Vincent Héquet
RÉSUMÉ
Convoquée sur un plongeoir, une jeune femme tétanisée n’a d’autre choix que de sauter. Ce qu’elle refuse catégoriquement. Dilemme…
Une comédie légère, grave et impudique sur les peurs de la vie et de l’autre.
NOTE D’INTENTION
La Tour de Pise de Diastème est un texte qui m’interroge…
Sur un plongeoir, une femme s’émeut et s’amuse de ses amours déçues, du monde où tout est à l’envers, pour peu à peu, réaliser qu’il est peut-être temps de prendre son envol et de vivre.
Depuis plusieurs années, la thématique de la femme et du genre en général m’anime.
Avec La Tour de Pise de Diastème, j’ai d’abord beaucoup ri. À chaque lecture, je suis transportée par l’absurdité de la situation et la drôlerie de ce personnage. Cette jeune femme est terriblement attachante même si on a parfois envie de la secouer, elle et son syndrome du prince charmant à faire pâlir la féministe en moi.
L’auteur
Patrick Asté, dit Diastème est un auteur-compositeur-interprète, musicien, écrivain, dramaturge, scénariste, metteur en scène et réalisateur français. Sa première pièce en tant qu’auteur et metteur en scène, La Nuit du thermomètre, avec Emma de Caunes et Frédéric Andrau a été créée au CDN de Nice. Suit 107 Ans, adapté de son troisième roman, toujours avec Frédéric Andrau, créée en 2004. Puis La Tour de Pise, avec Jeanne Rosa, créée à Avignon en 2006. En 2009, il met en scène sa création L’Amour de l’art etcoécrit également des scénarios pour la télévision. Son premier long-métrage en tant que réalisateur, Le Bruit des gens autour, écrit avec Christophe Honoré sort en juillet 2008. En 2014, il réalise son deuxième long-métrage, Un français, Il sort ensuite un film plus léger, la comédie dramatique Juillet Août en 2016. Au théâtre, il écrit et met en scène La Paix dans le monde, dernier volet du triptyque commencé par La Nuit du thermomètre puis 107 ans. Pour la télévision, il écrit le téléfilm Claire Andrieux d’Olivier Jahan et la série Neuf meufs, réalisée par Emma de Caunes.
L’ÉQUIPE
Karine Dedeurwaerder est metteur en scène. 1erprix en théâtre classique et 1er prix en théâtre moderne à l’unanimité du jury du CNR d’Amiens, c’est en intervenant en tant que comédienne-formatrice dans les divers ateliers enfants, jeunes et adultes de Théâtre 80, qu’elle fait ses premiers pas vers la mise en scène et peaufine en 1994, sa formation sur l’analyse dramaturgique avec Daniel Lemahieu – auteur dramatique – metteur en scène et maître de conférence à l’institut d’études théâtrales, la Sorbonne Nouvelle Paris III. En 2004, elle crée sa propre compagnie, la compagnie les gOsses et s’implante sur le territoire du Val de Nièvre.Aujourd’hui, artiste associée au projet culturel de la Communauté de Communes Nièvre & Somme, elle crée de nombreux spectacles professionnels et amateurs.
Fanny Soler est comédienne. Elle s’est d’abord formée au Conservatoire régional d’Amiens, puis à l’Académie Théâtrale d’Agen sous la direction de Pierre Debauche. Au sein de plusieurs compagnies amiénoises et parisiennes, elle a joué Molière, Shakespeare, Hugo, Wedekind, Crommelynck, Rostand, Sartre mais aussi Khemiri, Visniec, ou encore Wittenbols.
Miguel Acoulon est éclairagiste. C’est par le biais de son objection de conscience à la mairie d’Amiens de 1992 à 1994 qu’il a découvert le spectacle vivant et plus particulièrement la lumière. Les rencontres avec Didier Malaizé et Yvan Lombard le mènent alors à la régie et c’est donc assez naturellement qu’il commence à réaliser des créations lumière pour les compagnies de la région Hauts-de-France. Depuis 2013, il collabore aux spectacles de Karine Dedeurwaerder à la compagnie les Gosses (Dom Juan, Le Misanthrope, Nous qui sommes cent, Bienvenue, les Falopes).
EXTRAITS
« Si vous pensez qu’il suffit de me mettre là pour que cela déclenche en moi je ne sais quelle fulgurance, vous vous fourrez le doigt dans l’oeil. Je n’ai jamais de fulgurance, je suis comme tout le monde »
« Je crois que ça va pas être possible… Non, sérieusement, je suis pas sûre que ce soit une bonne idée… C’est une idée à la con, voilà. Il n’y a pas de quoi en faire une histoire… »
« C’est pas pour faire mon intéressante mais je n’ai pas la tenue adéquate. Si vous pensez que ce n’est pas assez dangereux comme ça, alors dans cette tenue…[…] Oh, je vous vois venir, mais oui comme c’est original! Je ne me mets jamais en maillot de bain, jamais! […] J’ai ce qu’on appelle de la pudeur, monsieur! Ça vous dit quelque chose, la pudeur? »
« Je ne sais pas qui a choisi la musique; mais… C ‘est un petit peu italien, quand même… c’est un pays qui a ses qualités, je ne dis pas. Je suis pas sûre sûre pour la musique. »