Boxing Shadows
- Timothy Daly
- Isabelle Starkier
- Nicolas Zaaboub-Charrier ; Clara Starkier ; Lila Maski
L’HISTOIRE
Une jeune migrante gagne sa vie en volant dans le métro. Un homme d’une quarantaine d’années, bibliothécaire, se fait dérober son portefeuille. Ils habitent la même rue, le même immeuble. Une rencontre improbable qui met aux prises une jeunesse désabusée, cynique, hors la loi, sans-papiers et un ancien boxeur reconverti dans les livres.
Une histoire d’éducation, de filiation, de transmission: l’homme apprend à la jeune fille la boxe pour qu’elle finisse par trouver les raisons de sa colère et le sens de son combat, le respect de l’autre et le dépassement de soi. Il lui apprend à transformer sa rage grâce à l’apprentissage des règles – celles de la boxe, celles de la société.
Une comédie douce-amère, où le rire alterne avec l’émotion, nous renvoyant à nos failles comme à nos forces. Un huis-clos onirique accompagné par la présence d’une Voix chantée, de l’autre côté du miroir – entremêlant chant lyrique et musique électro-acoustique.
LA PRESSE EN PARLE
Avec humour, Boxing Shadows flanque un uppercut aux idées rances. L’HUMANITÉ
Lovingly charted. NEW YORK TIMES
Un spectacle fort qui claque comme un uppercut… Une belle allégorie très réussie viendra clore cette heure qui passe trop vite. L’OEIL D’OLIVIER
Il faut aller voir ce spectacle percutant, et très « au poing » ! DE LA COUR AU JARDIN
Une belle et poignante histoire d’apprentissage où s’invitent la vie, la mort et l’amitié. SNES
Boxing Shadows est un spectacle qui honore deux héros sans grandeur héroïque, mais qui tâchent de sublimer leur vie dans un contexte malheureux et y parviennent. Isabelle Starkier a monté quatre textes de l’auteur Timothy Daly, toujours avec cette modestie qui est l’efficace de la mise en scène, quasi invisible : l’art n’est-il pas l’art de faire oublier l’art ? Ses deux comédiens sont parfaits. AGORA VOX
Une pièce sur la transmission de valeurs, sur l’indispensable utilité d’une main tendue. TOUTE LA CULTURE
La mise en scène affûtée ainsi que le jeu précis et sensible font vivre une comédie douce-amère, citoyenne, où s’immisce le chant de Lila Maski. LA TERRASSE
C’est une comédie drôle et poignante, où le rire se serre dans la gorge et nous renvoie à nos ridicules, à nos failles, à nos faiblesses comme à nos forces. AU BALCON
One of the highlights of this year’s Avignon Festival was Boxing Shadows. THE THEATRE TIMES
L’EQUIPE
TEXTE // Timothy Daly // Il est l’auteur de théâtre australien le plus représenté à l’étranger. Cate Blanchett et Geoffrey Rush, sont apparus dans ses pièces. Kafka Dances (Le Bal de Kafka) est la pièce australienne la plus produite au monde. The Man in the Attic (L’homme dans le plafond) a reçu le prix le plus prestigieux d’Australie pour une nouvelle pièce, le Patrick White Playwrights ‘Award. La pièce a été créée en première mondiale en France en 2011 dans une mise en scène d’Isabelle Starkier et a tourné depuis en France et en Nouvelle-Calédonie, puis a également été montée en Italie, en Grèce et en Australie.
Il a écrit de nombreuses pièces radiophoniques, scénarios et traductions dont Bystander, qui fut nominé pour un AWGIE en 1992. Depuis la création française du Bal de Kafka en 2007, il entretient un compagnonnage avec la Compagnie Isabelle Starkier pour laquelle il a écrit sa dernière pièce : Boxing Shadows.
MISE EN SCÈNE // Isabelle Starkier // Ancienne élève de l’ENS, maîtresse de conférences à l’Université, comédienne et metteure en scène, Isabelle Starkier a mis en scène plus de cinquante spectacles notamment : Le Marchand de Venise de Shakespeare (2003), Le Bal de Kafka de Timothy Daly (2006), Monsieur de Pourceaugnac de Molière (2008), Résister c’est exister d’Alain Guyard (2008), L’oiseau Bleu de Maeterlinck (2009), Un fil à la patte de Feydeau (2010), Richard III (ou presque) de Timothy Daly (2010), L’Homme dans le plafond de Timothy Daly (2011), La croisade des cochons de Pierre Cleitman (2013), A la table de l’Eternité de Mohamed Kacimi (2014), Un Gros Gras Grand Gargantua d’après Rabelais (2015), Une Grenade éclatée (2015), Le Bourgeois Gentilhomme de Molière (2017) et très récemment La brève liaison de Maman de Richard Greenberg (2023).
TRADUCTION // Michel Lederer // Après ses études universitaires, Michel Lederer a traduit plus de cent cinquante ouvrages (roman, nouvelles, poèmes, théâtre) dont les oeuvres de Sherman Alexie et James Welch pour Albin Michel, Harold Brodkey et Charles Bukowski pour Grasset (Prix Maurice-Edgar Coindreau), Il a reçu le Grand prix SGDL de traduction 2015 pour la nouvelle traduction de Les aventures d’Augie March et Le don de Humbolt de Saul Bellow. Au théâtre, il a traduit notamment Le marchand de Venise avec Isabelle Starkier, publié aux Editions du Bord de l’eau et trois pièces de Timothy Daly également mises en scène par Isabelle Starkier ; Le Bal de Kafka, Richard III (ou presque) et L’homme dans le plafond publié à l’Avant-scène théâtre.
LA JEUNE FILLE // Clara Starkier // Elle a suivi les cours de l’Ecole Claude Mathieu, pratiqué des stages (Demain le printemps, Jean-Claude Cotillard, Serge Poncelet) puis est entrée au CRR de Versailles d’où elle est sortie avec un Diplôme d’Etudes Théâtrales. Elle travaille régulièrement en doublage avec Roland Timsit. Elle s’est familiarisée au théâtre dans la rue sous les parapluies-théâtre de la Compagnie Isabelle Starkier – qu’elle joue régulièrement en tous lieux (Universités, marchés, jardins etc…). Elle a interprété Charlotte dans Don Giovanni ainsi que Lucille dans le Bourgeois Gentilhomme dans une mise en scène d’Isabelle Starkier. Elle a joué sous la direction de David Ajchenbaum dans Le songe de Strindberg. Elle a mis en scène To be or not. Elle dirige de nombreux ateliers scolaires et vient de réaliser son premier court-métrage Comme un Homard.
L’HOMME //Nicolas Zaaboub-Charrier//
Formé au Studio Alain de Bock à Paris, il a fait ses débuts en 2005 dans Les Anges de Massillia de Gilles Granouillet sous la direction de Vincent Dussart puis En-Quête de Jean-Yves Picq sous la direction de Marc Nicolas. Parallèlement, il a poursuivi sa formation à travers différents stages comme ceux de Larry Silverberg et Scott Williams à New York au Row Theater, d’Adel Hakim et Gabriel Calderon au TQI d’Ivry, de Jean-Yves Ruf au TGP et de François Rancillac à l’Aquarium. Résident en 2009 au théâtre de l’Institut Marcel Rivière, il rencontre divers artistes tels que Trond-Erick Vassdal du Nada Théâtre, Anna Rodriguez et Marc Soriano lors d’un chantier ouvert où sera créé C’est ainsi mon amour que j’appris ma blessure de Fabrice Melquiot qui partira en tournée. Avec Pascal Antonini, il a joué dans Sous un ciel de chamaille de Daniel Danis et Parabole de José Pliya et participe régulièrement aux nombreuses actions artistiques de la compagnie. Il joue dans le dyptique d’Hervé Mestron Cendres de Marbella et Gardien du Temple créé au Festival d’Avignon 2021, co-produit par la Ferme du Bel Ebat et au CDN de Montluçon. Il a joué avec Roméo Castelluci dans Bros à la MC93.
LA VOIX // Lila Maski // Chanteuse lyrique et concertiste, formée aux USA et en Italie, Agrégée de musicologie à la Sorbonne, Prix d’histoire de la musique au CNSM de Paris, DE de chant, professeure de chant au CRD de Mantes en Yvelines, formatrice en technique vocale pour la préparation au DE de direction d’ensembles vocaux. Ancien membre des Arts Florissants sous la direction de William Christie, Lila Maski participe régulièrement à des productions lyriques ou d’oratorios (Opéra Garnier, Opéra Comique, Opéra de Caen, Rouen, Tours) et affectionne tout particulièrement la musique de chambre et le récital, notamment avec Carlos Cebro, Philippe Cuper, Eric Lebrun. Elle a été l’invitée de nombreux festivals tels que Cordes, St Bertrand de Comminges, Dieppe, Arques la Bataille, Compesières (Suisse), Tabgha (Israël)
LA COMPAGNIE
Quarante ans de création, une troupe d’une trentaine de comédiens, auteurs, musiciens pour un Théâtre Partout et pour Tous. Le théâtre comme lien social est un des objectifs de la compagnie qui propose des projets innovants et citoyens tels que des Patrouilles de Parapluie, des escape-théâtre, des chroniques intempestives de rue, des visites de musée théâtralisées.
Dotée d’un rayonnement national, elle propose un répertoire de spectacles en salle ainsi que de nombreuses formes hors les murs. Autour de problématiques sociétales, Isabelle Starkier alterne création de textes contemporains et de classiques revisités ainsi que des spectacles s’adressant à un tout public qui associe le jeune public au public adulte. La responsabilité, l’identité, le pouvoir, l’exclusion et la folie sont toujours des axes de décryptage du monde que modulent le rêve et le rire. La compagnie mène autour de ses spectacles un important travail d’action culturelle et de sensibilisation des publics, en particulier avec les habitants des villes où elle est en résidence. Elle défend le projet d’un théâtre élitaire partout et pour tous.