Et à la fin, ils meurent (La sale vérité sur les contes de fées)
- Lou Lubie
- Antoine Brin
- Pierre-André Ballande ou Grégoire Gouby, Virgile Daudet ou Bastien Spiteri, Clara Leduc ou Eugénie Gendron et Leïla Moguez ou Agathe Fredonnet
- Sabrina Moguez
- Durée: 1h10
RÉSUMÉ
Gnangnan, les contes de fées ? Cucul, ces histoires pour endormir les enfants ? Détrompez-vous: avec leur lot d’amputations, meurtres, mutilations, cannibalisme et autres adultères, les versions originales ne sont pas à mettre entre toutes les mains !
Alors quand quatre personnages décident de prendre le contrôle du spectacle pour nous raconter la (sale) vérité sur les contes de fées, le résultat est un florilège de récits jubilatoires, irrévérencieux, crus et détonants de modernité !
la presse en parle
« Souvent dans un semblant de pagaille très drôle, les comédien.nes disent et jouent les diverses versions des contes, sans en cacher les angles salaces, gores, inconvenants. Le jeu est assumé. A la façon de certains stand-uppers. L’énergie développée sur le plateau ne masque pas le projet : dénoncer une « prétendue naïveté », alors qu’il s’agit de violence, de refoulements, de perversions et de travers insupportables. »
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« Une adaptation de la bande dessinée de Lou Lubie brillante et rafraichissante! Les quatre comédiens, très complices, sont formidables dans la multitude de rôles qu’ils interprètent. Un humour noir lumineux, une irrévérence jubilatoire. » –Coup de <3 Théâtre Online ![]()
« Le jeu est précis, les ruptures maîtrisées, et l’alternance entre humour et infos historiques fonctionne à merveille. » 
« C’est drôle, enlevé et complètement dans l’esprit d’une BD. »
« Ce show, très vivant, plein d’humour nous fait passer une très bonne soirée, loin des conventions de la vie courante. » ![]()
Avec Et à la fin, ils meurent, le public semble invité à redécouvrir les contes de fées sous un angle à la fois ludique et subversif. Entre humour mordant et réflexion sur l’héritage culturel de ces récits, ce spectacle pourrait bien surprendre autant qu’il divertit.
ils mettent toute leur énergie et leur enthousiasme à mettre à sac, systématiquement […] les mythes et légendes […] et l’on s’en réjouit.
Un spectacle qui revisite les contes classiques avec humour et une touche de trash !
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On passe un très bon moment, on rit, on s’étonne, on en discute après, et on pose inévitablement un regard différent sur ces contes de fées dont les versions originales auraient eu de quoi peupler nos nuits d’enfants de cauchemars !
L’Autrice
Lou Lubie est originaire de l’île de la Réunion. Elle y publie ses cinq premiers livres, avant de s’installer en France métropolitaine où elle se fait connaître avec «Goupil ou face». Elle est la fondatrice du Forum Dessiné, site communautaire où des dessinateurs de tous niveaux improvisent ensemble de la BD collective. Cette expérience de création partagée lui inspire «La Fille dans l’écran», une BD dessinée à quatre mains. Aujourd’hui, elle continue d’explorer de nouveaux genres, du thriller fantastique avec «L’Homme de la situation» aux contes de fées dans «Et à la fin, ils meurent».
De l’Antiquité à Perrault et Grimm, elle y présente les versions authentiques et croustillantes des contes, où la fin heureuse s’arrose à la vodka et le prince n’est pas si charmant. À travers ces récits savoureux, l’autrice aborde avec humour une réflexion sur l’éthique des contes : violence, sexisme, racisme… une exploration culturelle et littéraire passionnante !
Note d’intention
Lou Lubie a écrit un ouvrage irrévérencieux, plein d’humour et de dérision. C’est aussi une étude poussée et documentée sur les contes, leurs origines, leur réappropriation, leur place dans notre société, ce qu’ils en révèlent et comment ils l’affectent.
L’adaptation théâtrale est à l’image de la bande dessinée. Avec un ton très décalé, des anachronismes, des références à la culture populaire, la pièce joue avec les codes des contes pour mettre à bas leur prétendue naïveté, et révéler parfois leur violence, leur sexisme, leurs incohérences, toutes ces choses que nous ne voyons plus tellement elles sont ancrées en nous.